- Andrei2010
- Messages : 1187
Date d'inscription : 22/04/2016
D'après une source sur le forum Busparisiens, Ile de France Mobilité (IDFM, ex-STIF) a décidé de ne plus commander de bus hybrides. En contrepartie, il sera donné un grand coup d'accélérateur à la conversion au GNV/CNG des dépôts compatibles, ainsi qu'à l'achat de bus électriques.
La propulsion hybride a toujours été vue comme une solution provisoire, en attendant que la technologie des bus électriques arrive à maturité (notamment, pour l'autonomie des batteries et pour la fiabilité de la chaîne de propulsion). Très chère à l'achat, la propulsion hybride s'est avérée nettement moins économique et écologique que prévu à l'exploitation ; certaines marques et modèles font preuve d'une fiabilité désastreuse (dans cette catégorie, IvecoBus décroche la timbale avec ses Urbanway 12 et 18).
Le mode GNV/CNG est réservé aux dépôts localisés à une certaine distance de sécurité des habitations, ce qui désigne d'emblée les sites situés en grande banlieue (Créteil, Villiers le Bel, Villacoublay, Nanterre pour la RATP, et une bonne part de dépôts des autres opérateurs de banlieue).
Actuellement limité par des problèmes de fiabilité et d'autonomie, le mode électrique a un concurrent encore embryonnaire aujourd'hui : la pile à combustible. Utilisant une réserve d'hydrogène pour produire de l'électricité, et rejetant seulement de l'eau, ce mode bénéficie d'une autonomie comparable à celle de la propulsion Diesel. Dans le parc de la RATP, c'est la solution rêvée pour les lignes très longues et autoroutières (Orlybus, Roissybus, 350, 351...). Le seul problème est celui de l’adduction du hydrogène depuis le lieu de production jusqu'au dépôt : creuser pour poser des tuyaux souterrains coûterait une fortune, le faire livrer par des camions citernes fonctionnant au diesel réduirait légèrement l'efficacité écologique globale du système ! En dehors des camions roulant au hydrogène pour transporter l'hydrogène, point de salut
La propulsion hybride a toujours été vue comme une solution provisoire, en attendant que la technologie des bus électriques arrive à maturité (notamment, pour l'autonomie des batteries et pour la fiabilité de la chaîne de propulsion). Très chère à l'achat, la propulsion hybride s'est avérée nettement moins économique et écologique que prévu à l'exploitation ; certaines marques et modèles font preuve d'une fiabilité désastreuse (dans cette catégorie, IvecoBus décroche la timbale avec ses Urbanway 12 et 18).
Le mode GNV/CNG est réservé aux dépôts localisés à une certaine distance de sécurité des habitations, ce qui désigne d'emblée les sites situés en grande banlieue (Créteil, Villiers le Bel, Villacoublay, Nanterre pour la RATP, et une bonne part de dépôts des autres opérateurs de banlieue).
Actuellement limité par des problèmes de fiabilité et d'autonomie, le mode électrique a un concurrent encore embryonnaire aujourd'hui : la pile à combustible. Utilisant une réserve d'hydrogène pour produire de l'électricité, et rejetant seulement de l'eau, ce mode bénéficie d'une autonomie comparable à celle de la propulsion Diesel. Dans le parc de la RATP, c'est la solution rêvée pour les lignes très longues et autoroutières (Orlybus, Roissybus, 350, 351...). Le seul problème est celui de l’adduction du hydrogène depuis le lieu de production jusqu'au dépôt : creuser pour poser des tuyaux souterrains coûterait une fortune, le faire livrer par des camions citernes fonctionnant au diesel réduirait légèrement l'efficacité écologique globale du système ! En dehors des camions roulant au hydrogène pour transporter l'hydrogène, point de salut
Logique mais ! car il y a un mais , onéreux .
Toutes les fautes de frappe, d'orthographe, de grammaire et de syntaxe ci-dessus, sont la propriété intellectuelle de l'auteur.
Elles peuvent être reproduites ou même corrigées sans son accord préalable
- Bus 103
- Messages : 151
Date d'inscription : 08/03/2016
Il faut combien de temps,pour la conversion d'un centre Bus au GNV/CNG ?
Merci
Merci
- M90
- Messages : 1396
Date d'inscription : 10/03/2014
Bonne nouvelle. La technologie d'Iveco est désastreuse.
La pile a combustible n'a pas d'avenir car trop chère, trop lourde, et les nouvelles batteries arrivent d'ici 3 ans. La fabrication de l'hydrogène pollue (bon après, le nucléaire aussi), et ce carburant est bien plus cher que l'électricité.
La pile a combustible n'a pas d'avenir car trop chère, trop lourde, et les nouvelles batteries arrivent d'ici 3 ans. La fabrication de l'hydrogène pollue (bon après, le nucléaire aussi), et ce carburant est bien plus cher que l'électricité.
- Andrei2010
- Messages : 1187
Date d'inscription : 22/04/2016
Bus 103 a écrit:Il faut combien de temps,pour la conversion d'un centre Bus au GNV/CNG ?
Merci
Difficile à dire lorsqu'on n'est pas un spécialiste des travaux du bâtiment ! En gros, il faut remplacer les cuves à gazole par des citernes pressurisées pour le gaz, et remplacer les pompes à carburant par des pompes à gaz. Au pif, ça dure un mois maximum.
Et un maximum de pognon .
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